S’il existe un secteur qui n’a pas à pâlir du manque de normes c’est bien celui du bâtiment. L’Afnor en dénombre près de 4000, qui couvrent une infinité de domaines (accessibilité, environnement, incendie…). Mais parmi elles, moins de 2 % sont obligatoires. Les autres ne s’appliquent que sur une base volontaire, et sont souvent reconnues par un label porté par les pouvoirs publics ou par des organismes privés.
Même non-contrainte, l’obtention d’un ou de plusieurs de ces labels se révèle de plus en plus indispensable. Ce « sésame » s’avère en effet souvent nécessaire pour répondre à certains appels d’offre. Professionnels et grand public sont aussi de plus en plus sensibles à ces gages de qualité. Détenir un label devient alors une bonne manière de se démarquer de la concurrence.
Face à cette situation, on pourra voir le verre à moitié vide et regretter qu’on ne puisse désormais plus se passer d’effectuer les démarches coûteuses en temps et en argent d’obtention d’un label. Mais on pourra aussi au contraire se féliciter d’une tendance qui contribue à porter le secteur vers le haut. Autre argument en faveur des labels : ils préfigurent souvent de futures réglementations et permettent de s’y préparer.
Une chose est sûre, avant d’opter pour une démarche de labellisation il faut d’abord y voir plus clair dans l’offre –foisonnante- disponible. Voici quelques-uns des labels à connaître dans le secteur du bâtiment.