Mis à jour le 3 février, 2024
La protection du parquet massif ou contrecollé passe par plusieurs solutions : vitrification, vernissage, huiles, cirages… Passage en revue des différentes possibilités, de leurs avantages et de leurs inconvénients.
Une fois le parquet posé sur le sol, il convient de le protéger pour que sa durée de vie soit la plus longue possible. Pour cela, les lames en bois doivent être traitées. Aujourd’hui, cette étape tend à disparaître car les fabricants ont pris l’habitude de produire des lames déjà pré-huilées ou pré-vernies en usine.
Toutefois, il arrive encore de poser du parquet à l’état brut. Par ailleurs, dans le cadre d’un entretien ou d’une rénovation du parquet, il faut parfois retirer l’ancienne protection pour en passer une nouvelle (voir l’article ‘Entretien et rénovation du parquet’). Il existe plusieurs solutions, plus ou moins durables, qui suivent également les effets de mode, sachant que la tendance est «d’avoir le moins d’entretien possible et d’avoir tous les avantages du parquet sans les inconvénients», selon Dominique Millereux, secrétaire de l’Union française des fabricants et des entrepreneurs de parquets (UFFEP).
La méthode la plus répandue après la pose consiste à ‘vitrifier’ le parquet avec un vernis souvent appelé ‘vitrificateur’. Il s’agit d’un produit qui pénètre légèrement le bois pour former une couche protectrice dure. Les parqueteurs peuvent utiliser des vernis à deux composants, une résine et un durcisseur, quoiqu’il existe maintenant des vernis monocomposants, prêts à l’emploi, solvants ou en phase aqueuse. La vitrification, en deux couches dans le sens du bois avec un égrenage entre les deux couches, peut alors avoir un aspect mat, brillant ou teinté. Il s’agit également de la méthode qui durera le plus longtemps, et qui ne nécessite qu’un simple entretien régulier. Revers de la médaille, le parquet vitrifié peut éclaircir le bois et lui donner un aspect un peu plus ‘artificiel’.
Une autre méthode, plus traditionnelle, et qui revient à la mode selon les professionnels, consiste à couvrir le revêtement d’une huile. Le choix se situe alors entre des produits naturels, modifiés chimiquement ou associés avec de la cire. L’aspect sera alors plus naturel. Par contre, le parquet huilé sera moins résistant à l’abrasion et nécessitera un entretien plus fréquent que le parquet vitrifié. Pas de panique, il suffit juste de passer régulièrement de l’huile avec un chiffon. En revanche, l’huile sera plus difficile à appliquer sur des bois exotiques comme l’Iroko, le merbeau ou le teck voire quelques bois européens comme l’olivier. Ces bois peuvent en effet retarder le séchage de l’huile. Leur traitement nécessitera donc de passer au préalable une sous-couche synthétique.
Dernière hypothèse de protection du parquet : les cires. Si le cas existe encore, notamment pour les parquets massifs les plus anciens, la fréquence de l’entretien sera encore plus importante que l’huile. Sans oublier que le parquet sera alors particulièrement glissant. Bref, si la cire a votre préférence, pensez à investir dans une bonne paire de patins.
sources : Travaux.com