Mis à jour le 24 avril, 2024
Depuis l’application de la nouvelle carte du zonage sismique en France, 21000 communes sont désormais concernées contre 5000 précédemment. Etude géologique et conception parasismique vont devenir une réalité pour de nombreux ménages souhaitant construire.
Une nouvelle carte de zonage sismique est entrée en vigueur en France au 1er mai 2011. En France métropolitaine, le sud de l’Alsace est classé en catégorie 4 : la probabilité de risque sismique est moyenne. Les massifs alpin et pyrénéen sont également concernés par cette zone 4. Les permis de construire et la construction vont devoir évoluer. Une construction parasismique coûte en général 2 à 3 % de plus.
Ces normes pour les constructions parasismiques ne s’appliquent qu’aux constructions de maisons neuves, les bâtiments existants n’ont pas l’obligation de revoir leur copie. En cas de modification importante de la structure d’une maison ayant entraîné le dépôt d’un permis de construire, les normes parasismiques devront alors être respectées.
Premier élément important : il faut bien choisir son terrain. La nature des sols va déterminer comment les fondations vont devoir être ancrées. Des sols trop meubles peuvent souffrir d’une liquéfaction en cas de séisme, ce qui peut alors déstabiliser la maison au point qu’elle s’écroule. Une étude géotechnique est donc indispensable pour déterminer les caractéristiques du terrain avant de débuter la conception du bâtiment.
[pub]Une construction parasismique doit être étudiée avec une architecture adaptée, qui privilégie des formes simples. Le risque de chute d’une cheminée à l’extérieur par exemple, doit être pris en compte.
La maison doit être consolidée des fondations jusqu’à la charpente, pour se comporter comme un tout et non comme des éléments séparés. Il faut limiter les effets de torsion, fractionner la maison en blocs homogènes avec des joints parasismiques continus, superposer les ouvertures…
Les règles parasismiques PS92 restent applicables pour les constructions de maisons individuelles jusqu’au 31 octobre 2012, mais avec des valeurs d’accélérations modifiées. A l’issue de cette période transitoire, l’arrêté d’application européen EC8 sera de mise, avec prise en compte des paramètres de sol et des coefficients d’importance.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le dossier communal dans votre mairie.