Pose de plaques de plâtre : les 5 erreurs à éviter

Étape incontournable de l’aménagement intérieur, la pose de plaques de plâtre est rapide à mettre en oeuvre mais nécessite cependant une technique experte, souvent négligée par les amateurs. Voici les 5 erreurs les plus courantes à ne pas commettre pour une pose de cloisons parfaite !

La pose de plaques de plâtre, couramment appelées placo©, est une opération rapide et facile à mettre en œuvre qui permet de créer ou de rénover une pièce rapidement.

Néanmoins, un certain savoir-faire est nécessaire pour éviter les marques disgracieuses et le manque d’esthétisme sur vos nouvelles parois.

Voici les cinq principales erreurs à ne pas commettre pour une pose de plaques de plâtre dans les règles de l’art.

Erreur N°1 : mal choisir le produit

Un matériau peu onéreux ou bas de gamme ne dure généralement pas dans le temps et n’offre pas un rendu final très esthétique. Par ailleurs, un matériau non conçu pour l’utilisation prévue se dégrade rapidement.

Les plaques de plâtre n’échappent pas à ces règles basiques de construction. L’une des erreur les plus courante de la pose de plaques de plâtre reste de choisir le mauvais produit et/ou de ne pas prendre en compte les caractéristiques de la pièce de destination. De manière générale, il est préconisé de choisir des plaques d’une épaisseur de 12.5 mm minimum.

Pour monter une cloison dans des pièces humides, il faudra opter pour des plaques hydrofuges (résistantes à l’eau),  souvent reconnaissable à leur couleur verte. Les pièces de vie méritent l’installation de plaques ininflammables (ignifuges) et permettant une bonne isolation acoustique. Si vous souhaitez également isoler thermiquement, n’hésitez pas à insérer une lé de laine de verre ou de laine de roche, de la laine végétale ou animale, entre deux plaques de plâtre. Attention, on ne doit voir aucun espace une fois la cloison terminée.

Pour en savoir plus, lire : Comment choisir des plaques de plâtre ?

Erreur N°2 : un support mal soigné

Les ossatures métalliques et autres supports pour plaques de plâtre doivent être bien stables et parfaitement fixés pour éviter la formation de fissures. Il est primordial d’utiliser un niveau à bulles et une règle. Ceci est d’autant plus vrai s’il s’agit de monter une cloison dans des combles, sous la toiture. Le support doit être conçu dans un matériau robuste (métal ou bois) pour supporter les tensions et les vibrations dues aux mouvements de la charpente. Les rails métalliques situés au plafond et au sol sont retenus tous les 50 à 60 cm avec des chevilles ou des vis aux bonnes dimensions. Il est toujours possible de rajouter des fixations avant d’insérer les plaques si la structure métallique semble fragile et peu équilibrée.

Erreur N°3 : négliger les raccords

Les autres erreurs concernant la pose de plaques de plâtre concernent la réalisation des joints et des raccords avec les autres matériaux de construction. Pour monter une cloison en évitant toute fissure, il est nécessaire premièrement de visser doucement la plaque de plâtre sur son support et deuxièmement de prévoir des joints de finition soignés reliant les autres matériaux constituant l’architecture du bâtiment.

Un joint d’ombre doit par exemple faire le lien entre le haut de la plaque et le plafond. Ce joint peut être réalisé avec une bande de raccord spécifique qui restera invisible une fois les finitions réalisées à condition d’utiliser une couche de base appelée primer.

La sous-couche protège le carton de la plaque quelle que soit la finition réalisée : peinture, papier peint, crépi, etc.

Erreur N°4 : ne pas lisser les joints correctement

Les bandes à joint qui jouxtent entre elles les plaques de plâtre se cachent avec un enduit spécial joint posé grâce à une spatule. Le tour de main est assez difficile à prendre pour occulter la bande à joint sans mettre une trop grande quantité de produits. Peu de particuliers sont capables de lisser les joints sans qu’il y ait besoin de poncer une fois le produit sec.

Pourtant, cette étape est essentielle pour un rendu optimal. Il faut recommencer si la bande est encore visible sous l’enduit ou si des aspérités apparaissent. En cas de difficulté, il est recommandé de passer par un professionnel (maçon, plaquiste, etc.).

A noter : évitez de réaliser les joints dans des conditions atmosphériques  difficiles (dans une maison pas ou peu isolée, exposée au vent, humide ou froide). De mauvaises conditions peuvent générer des fissures dans les joints.

Erreur N°5 : bâcler les finitions

Une fois la pose de plaque de plâtre à proprement parlé réalisée, vient l’étape des finitions. Rien ne sert de bien poser votre cloison si cette étape est bâclée. Après avoir passé méticuleusement et laisser sécher sa sous-couche de peinture de qualité supérieure, un bon peintre commence par racler, rechampir et dégager les angles.

La pose d’un scotch de masquage s’impose pour éviter tout débordement au niveau du plafond, des autres murs et du plancher. Le recouvrement de la surface s’effectue avec un rouleau en croisant les bandes et en appliquant la peinture de haut en bas ; ce qui permet de voir immédiatement les coulures. Si vous préférez le papier peint, pensez à bien encoller le mur pour une pose plus rapide et pour éviter la formation de bulles.

Finitions, peinture et tapisseries sont des étapes délicates, à réaliser calmement et dans le bon ordre. Les bricoleurs les moins minutieux auront également tout intérêt à confier cette étape à des pros!